Articles from: 2009

L’épée de Vérité III Le Sang de la Déchirure

C’est ma lecture du moment.
J’en avais fait une petite allusion lors du billet précédent: la saga The Sword of Truth de Terry Goodkind est un incontournable pour tout fan de Fantasy.

Après un petit détour sur une autre saga (cf mon billet précédent) je reviens aux sources (c’est le cas de le dire) à l’occasion de la diffusion au USA de la saison 2 de Legend of the Seeker, l’adaptation TV des romans (1 saison équivalant à un tome).
Pour info, la saison 1 est actuellement diffusée en France sur NRJ12.
Cette adaptation démarrait bien, mais a pris bien trop de liberté lors de la saison 1, du coup la saison 2, bien que reprenant une partie de la trame du tome 2 est bien caduc et part complètement dans une direction qui lui est propre, mieux vaut arrêter de comparer aux romans maintenant.

Bref ça m’a donné envie de me remettre aux romans donc j’attaque maintenant la lecture du tome 3.
J’ai un peu d’appréhension car apparemment il a déçu quelques fans, mais comme pour tout, j’aime me faire ma propre opinion :p .

http://remember2012.free.fr/remember/images/9782914370882.jpg
La barrière qui séparait l’Ancien et le Nouveau Monde a été brisée. Des forces anciennes viennent assiéger les Contrées du Milieu. Des forces si terrifiantes que, la dernière fois qu’elles ont frappé, il y a 3000 ans, on n’a pu les repousser qu’en murant l’Ancien Monde à l’aide d’une barrière magique infranchissable. A présent celle-ci n’est plus, et Richard Rahl et Kahlan Amnell sont les seuls à pouvoir faire face aux puissances maléfiques qui vont déferler. Richard est le Sourcier de Vérité, mais il est aussi un sorcier de guerre, le premier depuis des millénaires. Quant à Kahlan, sa bien-aimée, elle se cache loin de lui, traquée par des fanatiques qui ont entrepris d’assassiner tous les possesseurs de magie. Ils se font appeler le Sang de la Déchirure, ils torturent et tuent des innocents en prétendant lutter contre le Mal. Alors que règnent la manipulation et la guerre, Richard devra tout faire pour empêcher une apocalypse d’une sauvagerie inimaginable : accepter le pouvoir qu’il a hérité de son père et utiliser toutes ses ressources magiques pour vaincre l’ennemi, sauver Kahlan et refermer le portail.

Le Trône de Fer (A Game of Thrones)

Apres la saga de L’épée de Vérité par Terry Goodking, dont l’adaptation en série TV sous le nom de Legend of the Seeker avait attiré mon attention (elle devrait être diffusée bientôt en France d’ailleurs). Sur les conseils d’une amie, j’entame maintenant une autre grande saga de fantasy en roman : Le Trône de Fer
Le Trône de fer est une série de fantasy écrite par George R. R. Martin. Il s’agit de son œuvre la plus connue. Elle est à l’origine d’un jeu de cartes et d’un jeu de société très connus en Amérique du Nord.
Ces livres sont connus pour leurs personnages extrêmement détaillés et vivants, leurs renversements radicaux de situations, et leurs intrigues politiques. Dans un genre où la magie tient généralement le premier rôle, cette série fait au contraire rarement appel à celle-ci, qui est décrite au début du roman comme un phénomène ayant existé mais ayant pratiquement disparu ; cela ne la rend que plus intrigante.

Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes…
En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d’homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants.
Au nord du Mur colossal qui protégeait le royaume, se massèrent soudain des forces obscures ; au sud, l’ordre établi chancela, la luxure et l’inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité.
Pour préserver de l’ignominie les siens et la dynastie menacés se dresse alors, armé de sa seule droiture, le duc Stark de Winterfell, aussi rude que son septentrion natal.
Mais, en dépit du pouvoir immense que vient de lui conférer le roi, a-t-il quelque chance d’endiguer la tourmente qui se lève ?

Dans la lignée des Rois Maudits et d’Excalibur, Le Trône de Fer plonge le lecteur, sans lui laisser reprendre souffle, dans un univers de délices et de feu.

L’épique et le chevaleresque côtoient sans cesse le vil et le démoniaque.
La bravoure et la loyauté se heurtent à la duplicité et à la fourberie.
Mais dans ce tourbillon d’aventures cruelles, ce sont finalement l’amour, la tendresse, l’indestructible force de l’amitié qui rayonnent au-dessus des ténèbres.

Bon je n’en suis qu’au début mais ce roman a tout pour me plaire : de nombreux personnages complexes, avec plein de défauts (c’était un peu ce que je reprochais à L’épée de Vérité, le héros est trop « parfait »), le contexte sociopolitique est bien ancré, c’est épique, riche en rebondissement, et c’est surtout humain !
L’écriture de l’auteur est fluide, ça se lit très bien !
Le seul souci pour le moment, c’est que vu le nombre de personnage, on n’a pas intérêt a faire une pause trop longue entre deux chapitres, sinon on ne sait plus qui et qui ! C’est un roman qui demande une assiduité importante, ça se lit d’une traite !

J’y reviendrai surement quand j’aurai fini la saga.

A noter aussi que la chaine américaine HBO a mise en chantier une série TV qui devrait apparaître d’ici 2010 !

A Moment to Remember

Vu lundi soir, je me décide à en parler tant cela m’a marqué.

Attention, bouleversant est le maître mot de ce film!

A vos mouchoirs…

Synopsis, par allo-ciné :

Kim Su-jin, une jeune femme dont le père est chef de chantier fait la rencontre de Choi Chul-Soo, un employé sous la responsabilité de son père. Les deux jeunes gens vont peu à peu tomber amoureux l’un de l’autre. Malgré le désaccord du père de la jeune femme le couple se marie mais bien vite les médecins vont se rendre comptent que Kim Su-jin souffre d’amnésie…

Au vu du synopsis, on peut s’attendre au pire tant le domaine du mélodrame est délicat.

Il ne faut pas grand-chose pour casser l’harmonie nécessaire à la réussite de ce genre d’histoires.

Mais ce film n’est pas un vulgaire mélo, comme il en sort par douzaine.

Ce film fait partie des plus beaux films coréens, c’est une petite perle … Un drame, touchant et des personnages attachants.

De tels monuments de finesse et d’émotions ne courent pas les rues.

Le plus agréable en effet, est la délicatesse avec laquelle le réalisateur aborde le thème de la maladie. Aucune lourdeur ni abus de sirop ne plombent cette magnifique histoire d’amour, unissant ce charpentier bourru et cette jeune fille à qui rien ne laisse présager du malheur qui tape à sa porte.

La propension du cinéma coréen à explorer les différentes facettes de l’amour ne cessera de m’émerveiller (J’ai auparavant était victime de l’œuvre de Kwak Jae-yong passé maître dans cet art).

Là où le cinéma français s’enlise dans la comédie romantique à l’humour gras et le cinéma US dans celle de la route aux clichés, les coréens choisissent celle du cinéma qui sonne vrai.

Certes la forme est classique, mais ce qui prime c’est le résultat.. Dès le début de A Moment to Remember, on sent que quelque chose ne colle pas avec cette jeune fille. Elle semble être la plus ravissante étourdie qui soit… a moins qu’un problème de plus grande envergure soit a l’oeuvre…

Là où d’autres réalisateurs nous auraient infligés la maladie et sa chute irrémédiable dès le premier quart d’heure, Lee Jae-han joue la carte de la lenteur salvatrice.

Par touches minimes mais suffisantes pour faire comprendre de quoi il retourne, il installe les pièces de son échiquier.

En nous imbriquant lentement et sûrement dans la vie de ses protagonistes, il rend la lente dégradation de l’héroïne encore plus pénible.

La deuxième heure du film peut être, de ce fait, parfois bien pénible, on pleure a chaudes larmes régulièrement.
La musique n’est pas en reste non plus et appuie bien le propos.

 

Le duo d’acteurs menant la barque de cette histoire est criant d’humanité, une qualité qui de plus en plus dans l’univers si aseptisé du mélo a tendance à manquer. Mention spéciale à l’acteur Jeong Woo-seong, car c’est sur lui que repose la plus grande partie de l’histoire.

Dans ce film, On retrouve également la sublime Son Ye-jin, qui m’avait déjà bien ému dans le magnifique The Classic du génialissime réalisateur/scénariste Kwak Jae-yong (My sassy girl, Windstruck, … ) et dans le petit film April Snow. Outre sa beauté, son jeu est juste, on ne peut qu’être séduit par son personnage.

A Moment to Remember réussit à faire exister, dans ce Director’s Cut (puisque c’est cette version que j’ai vu), des personnages bouleversants de réalisme, attachants au possible.

Là où d’autres auraient sombré face à la difficulté du sujet, ce film se paye le luxe de rester à flot pendant presque deux heures et demi, et de nous faire voir aussi au-delà de l’histoire.

La réflexion sur ce que représente l’amour dans notre existence, lorsque celui-ci s’efface sous nos yeux, est passionnante.

De plus, comment ne pas chavirer pour cette fin… Tout le lent cheminement et le développement des personnages n’avaient pour but principal que de magnifier la fin de ce film qui vous fera mettre un genoux à terre.

Beau, émouvant et sincère, A Moment to Remember est un mélo de première classe, comme seuls les coréens sont capables d’en créer.

Pour finir, voici le trailer du film:

Hélas, ce film n’est toujours pas disponible en France, mais heureusement il existe en sous-titré français grâce au fansub ! Esperons qu’un jour, un éditeur français s’interessera a ce chef d’oeuvre.

Right Column Widgets

Welcome to the Right Column for the Evening Shade theme. You can put a variety of widgets in this location and to manage where they are published in your site, you can download the Widget logic plugin.