Heureux que j’étais donc cet été en voyant par hasard la parution de la nouvelle aventure de Yoko dans le mag Spirou en Aout dernier (j’étais bloqué pendant 5 longues heures en gare de Strasbourg, j’avais donc était rendre visite au « relay » pour choper un peu de lecture, c’est comme ça que j’ai réouvert un magazine Spirou après plusieurs années de boudage…).
J’ai pris mon mal en patience en me contentant de ce premier extrait en attendant la sortie de l’album… qui a eu lieu fin novembre et que j’ai pu lire la semaine dernière.
Et je dois dire que c’est un réel plaisir de retrouver ce personnage et son univers, l’effet nostalgique est là bien sur mais pas « que » !
La force de Leloup est d’avoir su créer un personnage particulièrement humain, sensible tout en entretenant un univers tres riche, jouant sur toute une palette de genres (historique, Science Fiction, fantastique, polar etc…)
Ce tome 25 est , pour moi, une réussite! Je l’attendais au tournant car j’avais été un peu déçu des 2 précèdents opus où l’héroïne, n’écoutant que son cœur, agissait, pour moi du moins, de façon un peu trop inconsidérée, voir même complètement irrationnelle !
Ici, on retrouve bien cette personne très sensible, mais qui reste cette fois plus responsable.
Les dessins quant à eux sont tout bonnement superbes, c’est un plaisir de revoir les Vinéens également… bref rien a redire sur ces points.
Ce tome est disponible en 2 éditions, une standard et une édition limitée « grand format » agrémentée de 32 pages de croquis, commentaires, explications… je n’ai pas encore eu loisir de voir cette édition mais il parait qu’elle vaut le détour !
Yoko passe un pacte avec un automate du XIIIe siècle qui l’emmènera au cœur de la Terre… à la rencontre de son maître : Lucifer !
Accompagnée d’Emilia, Yoko Tsuno se rend en Ecosse chez Cécilia, dans un château anciennement hanté, pour résoudre un nouveau mystère : lors de la restauration des caves du château, un catafalque a été trouvé.
Celui-ci contenait un automate qui, selon d’anciens manuscrits, ne serait autre que la servante de Lucifer arrivée sur terre sur un animal diabolique !Pour résoudre ce mystère, Yoko n’a d’autre choix que de descendre sous terre avec l’aide de la Vinéenne Khâny et de réanimer Zarka, la servante de Lucifer, avec qui elle conclura un pacte qui l’amènera à rencontrer celui qu’on appelle « le diable »…
À l’occasion de la sortie du tome 25 de Yoko Tsuno, les Éditions Dupuis propose un album de luxe où Roger Leloup, le créateur de la célèbre électronicienne japonaise, nous parle de son héroïne, de son nouvel album, de son passionnant métier.
Outre les pages couleur de La servante de Lucifer en grand format, cet album contient un dossier de 32 pages dans lequel l’auteur raconte la genèse de l’œuvre. Un making of reprenant de très nombreux documents inédits : croquis, crayonnés, études de personnages, etc.
Un album incontournable pour tous les fans de Yoko et pour ceux qui s’intéressent aux coulisses de la création d’une série mythique du 9e Art.
Pourtant, aux USA, la série continua son petit bonhomme de chemin et fait rare, fut toujours écrite par son créateur !
Faisant de cette série une exception absolue chez IMAGE dont tous les fondateurs avait abandonné leurs créations après quelques numéros.
Erik Larsen se lâche complètement sur sa série : du Super Héros sans prise de tête, fun, qui se lit très vite, mais petit à petit l’univers prend forme, s’étoffe d’une galerie de personnages improbables, qui font désormais de Savage Dragon, un Classique.
Vu sa longévité outre atlantique, il était vraiment étonnant qu’aucun éditeur ne s’y intéresse a nouveau !
Longtemps, un retour chez Semic était envisagé mais cela restait l’arlésienne de l’éditeur.
Delcourt (qui a embauché une grande partie du staff de Semic pour sa collection comics) ravi donc tous ceux qui attendaient ce retour !
L’élection d’Obama a du jouer sur ce point puis qu’en effet Savage Dragon fut la première série a soutenir ouvertement le futur président lors de la campagne, bénéficiant ainsi d’une pub colossale, nécessitant plusieurs retirages des numéros où apparaissent Obama ! Bref un coup de PUB envié et copié rapidement par d’autres (dont MARVEL sur Spiderman).
Panini, à défaut de sortir la suite du 1er monster (la 2eme série de WW), se décide a sortir la 3eme série, sortie à la fin du mega crossover infinite crisis aux USA.
C’est donc le relaunch de Terry Dodson (Mantra, Generation X, Harley Quinn, Songes) et de Allan Heinberg (Young Avengers), respectivement aux dessins et scénarios qui parait enfin.
Lors de sa publication aux USA, la série a souffert de retards considérables dû à Heinberg, l’arc initialement prévu pour les 5 premiers épisodes de la série a été finalement traité en 4 numéros plus un annual sorti plus tard (le numéro 5 débutant ainsi une autre histoire alors que la 1ere histoire n’était pas achevée).
Pour l’édition française, au moins ce problème ne se pose pas, le tome 1 contient les 4 numéros et l’annual. Nous n’aurons pas a lire une autre histoire avant de lire la fin de ce premier run.
Allan Heinberg nous a concocté une histoire sympa, qui fait intervenir beaucoup de personnages liés a Wonder Woman, mais pourtant, même si on est pas connaisseur de cet univers, on peut très bien l’apprécier. De plus, avec Dodson aux dessins, la série prend du volume (hum….) Le dessinateur est a l’aise avec la belle amazone.
Pour les épisodes suivants, le scénariste change mais Dodson reste encore un peu, et vu qu’il est « bankable », panini ne devrait pas faire l’impasse.
J’espère toutefois qu’ils sortiront un jour la suite du run de Jimenez, entamé dans leur monster 01.
En effet, depuis « l’affaire Francis Blake » la série a était reprise (avec succès) par de nouveaux auteurs.
Le Sanctuaire de Gondwana, ce nouvel opus, fait suite à Les Sarcophages du 6e Continent toujours réalisé par le tandem André Juillard (dessins) et Yves Sente (scénario). et se présente dans la plus pure tradition « jacobsienne » d’aventure au long cours et de joyeuse anticipation scientifique…un peu trop diront certains au risque de tourner un peu en rond.
En effet, c’est de la Bd fait a l’ancienne, qui se renouvèle peu avec les qualités et les défauts d’un Jacobs (les longues descriptions et dialogues dont la conséquence est qu’une seule page se lit en 10 minutes).
Dans cet album on explore toutefois encore un peu le passé de Mortimer ce qui apporte un regard neuf sur ce personnage.
Au final, on s’ennuie pas du tout, l’album est assez bien rythmé, on déplorera juste que Sente néglige totalement le personnage de Blake qui fait juste une apparition au début puis a la fin. Pourtant ce personnage a du potentiel, l’album l’affaire Francis Blake écrit par Van Hamme l’avait démontré.
a noter aussi que pour l’occasion, un Hors Série est sortie, où les deux auteurs se livrent à une conversation à bâton rompu autour de la création, du dessin et de l’art difficile de la reprise. le tout largement illustré par les croquis et autres aquarelles de l’excellent Juillard.
Helas ce HS fort intéressant est un peu onéreux (20 euros) et ne s’adresse vraiment qu’au fans les plus inconditionnels
Et non , le blog n’est pas mort, c’est juste que je suis en stage en ce moment, je geek moins, donc forcement j’ai pas grand chose a mettre ici!
Il y a bien eu quelques sorties ciné et quelques achats BDs mais la flemme étant ma grande compagne…
Bref, j’ai quand même pu rattraper mon retard sur l’excellente série ichigo 100% (j’avais en lecture 1 bonne année de retard ). Je me suis donc (re)lus les tomes 1 a 10 en 1 gros weekend, il y a 2 semaines. Et forcement, l’état de manque s’est fait ressentir jusqu’à vendredi dernier où j’ai acheté le tome 11, que j’ai enfin pu lire ce soir.
Un pur divertissement, pour oublier tout nos tracas quotidien !!
Superbes dessins (et pas que les filles en plus ) dommage qu’on ai pas droits aux pages couleurs publiées dans le jump. Et scénario bien tripant! Beaucoup d’humour, on part dans de sacrés délires !!
C’est un des seul manga , avec ceux d’Adachi bien sur, que j’achète régulièrement.
Sinon, puisque j’ai cité Adachi, vu aujourd’hui au furet du nord (virgin) :
J’avais pas ma carte bleu, ce n’est que parti remise a demain