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La jeunesse de Picsou par Don Rosa (Édition Glénat)

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Voilà, je viens de terminer ce monument de la BD avec un plaisir fou de lecture.

Après l’intégrale Carl Barks (le créateur du personnage de Picsou, le grand maitre de cette célèbre famille de canards de l’univers Disney), les éditions Glénat nous propose pour la première fois en librairie, une intégrale d’un autre grand nom des comics Disney : Keno Don Rosa.

Le premier volume nous propose la série en 12 épisodes The Life and Times of Scrooge McDuck (La jeunesse de Picsou dans son titre français), la série, écrite en 1992, qui a permit à Don Rosa de remporter le prestigieux Eisner Award de la meilleure série à suivre en 1995 ( c’est grosso modo l’Oscar ou César de la BD).

Cette série nous raconte comment le jeune Balthazar McPicsou, alors âgé de 13 ans et issu d’une famille pauvre, quitte son Écosse natale pour tenter de faire fortune en Amérique puis à travers le monde. Les 12 épisodes couvrent la période 1877 à 1947, date à laquelle Barks, le créateur du personnage, mets en scène pour la premiere fois dans un comic Disney, le Picsou que tout le monde connait.

Don Rosa fait montre ici d’un grand talent mais aussi d’une incroyable passion pour l’œuvre de Barks, son maître, à qui il n’oublie jamais de rendre hommage grâce à un D.U.C.K. (Dedicated to Unca Carl from Keno) caché au milieu d’une case. Patiemment, Rosa a recueilli toutes les références au passé qui étaient disséminées dans les écrits de Barks, pour bâtir une saga aussi riche que respectueuse de la continuité établie par Carl Barks.

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Ma rencontre avec l’auteur : Don Rosa en dédicace au Comics Festival de Lille 2011

Au final, Don Rosa nous propose une œuvre majeure, un exploit technique absolu doublé d’une virtuosité incroyable pour faire passer des émotions incroyablement humaines, sans négliger l’humour et l’aventure épique. L’évolution du personnage est magistrale au travers de faits historiques réels, de rencontres, de nombreux échecs et drames jusqu’à l’aboutissement de son rêve après des années d’efforts, de persévérance et de sacrifices. Bien que la mélancolie soit présente, tout passe en finesse, sans effets larmoyants et même avec une rare poésie.

Chaque chapitre de cette fabuleuse histoire est agrémenté d’un petit article écrit par Don Rosa lui même (en exclusivité pour cette édition française !) qui revient sur le contexte d’écriture , sur ses recherches, ses choix et autres anecdotes extrêmement intéressantes qui nous fait pleinement prendre conscience de la somme de travail que cela a nécessité pour parfaire ces histoires.

Le travail éditorial est conforme à celui effectué sur les intégrales de Carl Barks : des fiches détaillées sur les différentes éditions internationales et françaises de chaque chapitre. La solution des D.U.C.K. est également fournie. Et enfin, l’arbre généalogique des Duck est présent deux fois, dont une sous forme de grand poster.

Pour l’occasion, l’œuvre a été re-colorisée, des couleurs plus réalistes qui conviennent à merveille au dessin ultra détaillé de Don Rosa mais également à son scenario puisque de réels faits historiques parsèment la destinée du personnage. Certes sur ce point, les nostalgiques qui ont connut cette série avec la première édition en kiosque en France en 1997 seront peut-être un peu déçu par cette nouvelle mise en couleurs qui dénatureront un peu leur souvenir de leur « première fois », mais je trouve qu’elle a été plutôt bien pensée dans l’ensemble.

Bref même pour ceux qui pensent que les histoires de canards Disney ne valent pas la peine de s’y intéresser (vive les préjugés), les qualités indéniables de cette épopée ne peuvent échapper à personne (sauf mauvaise foi particulièrement aiguisée).

The Life and Times of Scrooge McDuck (La jeunesse de Picsou) est une œuvre à lire qu’on soit ou non fan de l’univers Disney. Si on connait l’œuvre de Barks c’est un plus indéniable car Rosa nous fait entrer alors dans un jeu de reconstitution, mais il n’est pas obligé de connaitre Barks pour apprécier cette série tant Rosa fait montre de virtuosité dans son dessin comme dans la structure de son histoire.

A noter que Glénat a prévu une collection en 7 volumes pour l’œuvre de Rosa (le volume 2 sera consacré aux épisodes annexes de la jeunesse de Piscou) et que le même éditeur sort actuellement l’œuvre du grand maitre Carls Barks, « l’homme aux canards », en 27 volumes dont 10 sont actuellement sorties. Ci-dessous quelques uns des premiers volumes.

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L’épée de Vérité VI La Foi des Réprouvés

Ce tome ci n’a pas trainé!
Par rapport au tome qui l’a précédé, cette fois on ne quitte plus les personnages que l’on connait, du coup l’immersion est totale du début à la fin, même dans les moments les moins passionnants.
Un bon équilibre entre tranches de vie paisible et action, moment de bonheurs et calamités…
L’auteur a enrichi grandement la psychologie et le background de ses personnage, (et ceux qui me connaissent savent que j’adore la complexité chez les personnages de fiction, poussé à l’extrême, je jubile !!)

On retrouve ainsi Nicci, la sœur de l’obscurité qui avait donné du fil a retordre à Richard dans le tome 2.
Sa vie est détaillée, on comprends toutes ses motivations…
Même le terrible Empereur Jagang a droit a une exploration plus poussé de sa psyché.
Richard, le héros, lui aussi est traité différemment, ou plutôt a subi un retour aux sources, on retrouve un homme normal, il n’est plus le seigneur sorcier/guerrier tout puissant, au contraire il est contraint de devenir en quelque sorte esclave, ce qui rappel un peu son sort dans le tome 1 avec maitresse Denna par moment.

Terry Goodkind, nous immerge dans « l’Ancien Monde » dont on ne soupçonnait jusqu’alors pas l’immensité et l’importance, développant ainsi encore davantage son univers.
Autant le tome 5 pouvait s’apparenter à une étude sociologique, voir sur certains points économique, autant ici on est en plein récit d’aventure avec en fond, une critique dogmatique voir religieuse sur le comportement fanatique et la foi aveugle des sujets qui ne prennent plus la peine de penser et vivre par et pour eux même.
la leçon du tome est d’ailleurs The only sovereign you can allow to rule you is reason. (Le seul souverain donc j’accepte le joug est ma raison.)

L’auteur a fait un gros travail de recherche sur des points très précis que je ne vais pas énumérer ici mais cela ajoute un cachet réaliste bienvenue à l’ensemble.

Bref un tome que j’ai dévoré.

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un petit point sur la couverture de Keith Parkinson qui est absolument magnifique et qui a le mérite d’être complètement raccord avec l’histoire, c’est un moment primordiale qui a été illustré de façon extrêmement fidèle a ce que l’auteur décrit dans le livre.

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Alors que sa bien-aimée Kahlan est aux portes de la mort, Richard Rahl, qui se méfie plus que quiconque des prophéties, est confronté à une vision contraignante – une de celles qui coûtent un prix terrible. Cela signifierait enlever Kahlan de sa sûreté, tout en abandonnant son peuple à un destin sinistre.
Alors que des hordes sauvages se tiennent à porté pour envahir leur patrie, Richard et la dévotion de Kahlan, non seulement pour chacun d’eux, mais pour leur cause et leur devoir, est emporté dans la fureur descendante de la guerre. Dans cette agitation, Nicci, une femme du passé de Richard, hantée par les souvenirs qu’elle a de lui, prend une décision fatidique. En dépit de l’envie de Nicci à comprendre la source de l’invincible volonté de Richard, sa passion brûlante pour le détruire lui fait commettre l’impensable.

L’épée de Vérité V L’Âme du Feu

Voilà je viens de refermer ce tome, après plusieurs semaines de lectures.
Un tome plus déroutant que les précédents, car plus original pourrait-on dire.
En effet pendant une bonne moitié du livre, nous ne suivons absolument pas les périples des personnages que nous connaissons et apprécions… à ce demander parfois si on ne s’est pas tromper de bouquin !

On suit ici essentiellement le destin d’un pays des Contrées du Milieu jusqu’alors inconnu : Anderith (il y a certainement eu quelques allusions auparavant mais ça relevait du détails si ce fut le cas) avec son lot de nouveaux personnages et d’intrigues. Une vision beaucoup plus politique et stratégique que nous montre l’auteur.
Quelques longueurs hélas, du au fait qu’on ne voit plus nos héros, laissés pourtant dans une sacrée panade, on a hâte de les retrouver, et on s’étonne que de chapitres en chapitres on reste coincé dans ce pays, avec ces personnages un peu pathétiques (Fitch, pour ne pas le citer, par exemple) sans vraiment savoir pourquoi… ce qui explique le fait aussi, que j’ai interrompu pendant plusieurs semaines ma lecture.
Et finalement, cette semaine, je m’y suis remis alors que je n’étais qu’a la moitié du volume, j’ai quasiment passé une nuit blanche dessus la nuit dernière, tout les fils de l’intrigue concoctés par l’auteur se regroupent, pour tisser une toile cohérente, limpide, passionnante au final, où on comprends la nécessité de cet intermède dans ce pays qu’est Anderith.
Une approche historique, sociale, avec une critique de nos sociétés actuelles finalement, basé sur le mensonge, la manipulation de l’opinion des masses (la leçon de ce tome : « Mind what people do, not only what they say, for deeds will betray a lie. » – « Fiez-vous aux actes des autres, pas seulement à leurs paroles, parce que leurs actes les trahissent, chaque fois qu’ils mentent. »)… sans oublier de faire avancer le fil rouge de la saga, cette montée en puissance qu’on attends depuis le tome 3 : l’avancé des hordes de l’empereur Jagang.

Bref Terry Goodkind maitrise encore une fois son sujet, malgré quelques longueurs qui laissait présager un tome moyen, il réussit a inverser complètement la tendance faisant en sorte qu’en fermant ce volume on regrette qu’il ne soit déjà fini !!

Conclusion, je cours dès que possible me procurer le tome 6 :p.

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Pour sauver sa vie et son amour, il faut parfois faire d’énormes sacrifices.
Richard et Kahlan le savent mieux que personne, mais peut-être pas encore à quel point…

car pour arracher à la mort l’homme qu’elle aime, la Mère Inquisitrice a prononcé le nom des trois Carillons. Sans le vouloir, elle a ainsi invoqué des êtres de l’au-delà et libéré une puissance destructrice inimaginable.

On raconte que les trois Carillons volent les âmes des vivants et absorbent toute la magie du monde !

Richard, Kahlan et Zedd se lancent dès lors dans une effrayante course contre la montre. S’ils perdaient leurs pouvoirs magiques, comment pourraient-ils s’opposer à l’invasion des hordes du terrible empereur Jagang ?

L’épée de Vérité III Le Sang de la Déchirure

C’est ma lecture du moment.
J’en avais fait une petite allusion lors du billet précédent: la saga The Sword of Truth de Terry Goodkind est un incontournable pour tout fan de Fantasy.

Après un petit détour sur une autre saga (cf mon billet précédent) je reviens aux sources (c’est le cas de le dire) à l’occasion de la diffusion au USA de la saison 2 de Legend of the Seeker, l’adaptation TV des romans (1 saison équivalant à un tome).
Pour info, la saison 1 est actuellement diffusée en France sur NRJ12.
Cette adaptation démarrait bien, mais a pris bien trop de liberté lors de la saison 1, du coup la saison 2, bien que reprenant une partie de la trame du tome 2 est bien caduc et part complètement dans une direction qui lui est propre, mieux vaut arrêter de comparer aux romans maintenant.

Bref ça m’a donné envie de me remettre aux romans donc j’attaque maintenant la lecture du tome 3.
J’ai un peu d’appréhension car apparemment il a déçu quelques fans, mais comme pour tout, j’aime me faire ma propre opinion :p .

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La barrière qui séparait l’Ancien et le Nouveau Monde a été brisée. Des forces anciennes viennent assiéger les Contrées du Milieu. Des forces si terrifiantes que, la dernière fois qu’elles ont frappé, il y a 3000 ans, on n’a pu les repousser qu’en murant l’Ancien Monde à l’aide d’une barrière magique infranchissable. A présent celle-ci n’est plus, et Richard Rahl et Kahlan Amnell sont les seuls à pouvoir faire face aux puissances maléfiques qui vont déferler. Richard est le Sourcier de Vérité, mais il est aussi un sorcier de guerre, le premier depuis des millénaires. Quant à Kahlan, sa bien-aimée, elle se cache loin de lui, traquée par des fanatiques qui ont entrepris d’assassiner tous les possesseurs de magie. Ils se font appeler le Sang de la Déchirure, ils torturent et tuent des innocents en prétendant lutter contre le Mal. Alors que règnent la manipulation et la guerre, Richard devra tout faire pour empêcher une apocalypse d’une sauvagerie inimaginable : accepter le pouvoir qu’il a hérité de son père et utiliser toutes ses ressources magiques pour vaincre l’ennemi, sauver Kahlan et refermer le portail.

Le Trône de Fer (A Game of Thrones)

Apres la saga de L’épée de Vérité par Terry Goodking, dont l’adaptation en série TV sous le nom de Legend of the Seeker avait attiré mon attention (elle devrait être diffusée bientôt en France d’ailleurs). Sur les conseils d’une amie, j’entame maintenant une autre grande saga de fantasy en roman : Le Trône de Fer
Le Trône de fer est une série de fantasy écrite par George R. R. Martin. Il s’agit de son œuvre la plus connue. Elle est à l’origine d’un jeu de cartes et d’un jeu de société très connus en Amérique du Nord.
Ces livres sont connus pour leurs personnages extrêmement détaillés et vivants, leurs renversements radicaux de situations, et leurs intrigues politiques. Dans un genre où la magie tient généralement le premier rôle, cette série fait au contraire rarement appel à celle-ci, qui est décrite au début du roman comme un phénomène ayant existé mais ayant pratiquement disparu ; cela ne la rend que plus intrigante.

Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes…
En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d’homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants.
Au nord du Mur colossal qui protégeait le royaume, se massèrent soudain des forces obscures ; au sud, l’ordre établi chancela, la luxure et l’inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité.
Pour préserver de l’ignominie les siens et la dynastie menacés se dresse alors, armé de sa seule droiture, le duc Stark de Winterfell, aussi rude que son septentrion natal.
Mais, en dépit du pouvoir immense que vient de lui conférer le roi, a-t-il quelque chance d’endiguer la tourmente qui se lève ?

Dans la lignée des Rois Maudits et d’Excalibur, Le Trône de Fer plonge le lecteur, sans lui laisser reprendre souffle, dans un univers de délices et de feu.

L’épique et le chevaleresque côtoient sans cesse le vil et le démoniaque.
La bravoure et la loyauté se heurtent à la duplicité et à la fourberie.
Mais dans ce tourbillon d’aventures cruelles, ce sont finalement l’amour, la tendresse, l’indestructible force de l’amitié qui rayonnent au-dessus des ténèbres.

Bon je n’en suis qu’au début mais ce roman a tout pour me plaire : de nombreux personnages complexes, avec plein de défauts (c’était un peu ce que je reprochais à L’épée de Vérité, le héros est trop « parfait »), le contexte sociopolitique est bien ancré, c’est épique, riche en rebondissement, et c’est surtout humain !
L’écriture de l’auteur est fluide, ça se lit très bien !
Le seul souci pour le moment, c’est que vu le nombre de personnage, on n’a pas intérêt a faire une pause trop longue entre deux chapitres, sinon on ne sait plus qui et qui ! C’est un roman qui demande une assiduité importante, ça se lit d’une traite !

J’y reviendrai surement quand j’aurai fini la saga.

A noter aussi que la chaine américaine HBO a mise en chantier une série TV qui devrait apparaître d’ici 2010 !

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