Game of Thrones, la série TV

J’avais déjà brièvement parlé de cette formidable saga ici même, au moment où j’ai commencé la lecture des romans.
J’y reviens aujourd’hui à l’occasion de la diffusion en France de la série TV formidablement bien adaptée.
Elle vient de se terminer aux USA, j’ai visionné le dernier épisode (le 10ème) de la saison 1 hier soir.
La diffusion de la série en France a commencé le 5 juin 2011 sur Orange Cinéma Séries.

George R. R. Martin, l’auteur, avait annoncé en janvier 2007 que la chaîne de télévision HBO, importante productrice de séries télévisées, avait acquis les droits de son œuvre. Ce n’est qu’en avril 2009 qu’est venue la confirmation du lancement de la production d’un épisode pilote. Le tournage de ce pilote a eu lieu à l’automne 2009 en Irlande du Nord et au Maroc. Le tournage de la première saison, dont le budget est estimé entre 50 et 60 000 000 $, a continué en juillet 2010, en Irlande du Nord puis à Malte. La diffusion du premier épisode a eu lieu le 17 avril 2011 sur HBO.

Peu après la diffusion du premier épisode de la première saison, la chaîne HBO a officiellement donné son feu vert pour le tournage de la deuxième saison de la série, qui sera diffusée début 2012 et reprendra les événements se déroulant dans A Clash of Kings, le deuxième livre de la saga

Le bilan de cette première saison est plus que positif, c’est bien plus qu’une simple adaptation, c’est incroyablement fidèle aux romans!
Le rythme assez lent (et pourtant accrocheur) est respecté, les personnages sont interprétés avec brio, pas un seul ne déçoit! On retrouve toute la complexité, la richesse des personnages.

Toutes les intrigues parallèles du romans sont traités au travers des regards de chaque protagonistes (tout comme dans les romans où chaque chapitre est traité du point de vue d’un personnage en particulier, dans une région géographique particulière).

Je dirais même que la série apporte un plus indéniable dans la reconnaissance des personnages! En effet ils sont tellement nombreux que parfois en lisant les romans on était un peu perdu, il ne fallait pas trop attendre avant de lire la suite au risque de s’y perdre : on se demande régulièrement « mais c’est qui déjà celui là? »… bref la série, par son rythme, ses acteurs, ses décors, est d’un confort de visionnage indéniable !

Même ceux qui ne connaissent absolument pas les romans seront séduits par cette saga (comment ne pas l’être???)
Même ceux qui n’apprécient pas le genre « héroic-fantasy », seront subjugués devant ce chef d’œuvre ! Car justement, on ne peut pas dire que cela soit de l’heroic-fantasy, certes il y en a les bases, mais c’est avant tout un drame familiale, dont les intrigues politiques vont chambouler un monde qu’on pensait stabilisé, donnant un cachet « historique » à l’ensemble.

Le casting de la série est essentiellement composé d’acteurs britanniques dont le plus connus est Sean Bean (Boromir dans Le Seigneur des Anneaux.)

Il y a de multiples intrigues, dont l’importance de certaines ne sont pas encore perceptibles dans cette première saison.
On pense pouvoir anticiper la résolution de quelques unes d’entre-elles, et pourtant, toutes nos convictions s’écroulent en 1 seconde au détour d’une scène. C’est là un des nombreux plaisirs que l’on a droit en regardant cette série.

Ne passez pas à coté, elle fera date !
Je vous encourage aussi et surtout a vous mettre aux romans !

site web officiel de la série : http://www.hbo.com/game-of-thrones/index.html

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Yoko Tsuno 25 : La servante de Lucifer

http://remember2012.free.fr/remember/images/yokointro.gif 5 ans !
Il a fallu attendre 5 ans pour voir enfin une suite aux aventures de Yoko Tsuno, la création de l’excellent Roger Leloup.
Ne suivant plus trop l’actualité BD comme par le passé (où je lisais avidement tout les magazines d’infos BD style BoDoï et les mag des différents éditeurs, Spirou par exemple) je ne savais pas si l’auteur avait pris sa retraite ou s’il avait des problèmes de santé… car bon, il nous a quand même habitué a un rythme assez soutenu pendant longtemps (1 album tout les ans puis tout les 2 ans).
La parution des « INTÉGRALES » dans le style des autres séries DUPUIS « mythiques » comme tif et tondu ou les Spirou & Fantasio de Franquin, ne me rassurait guère, je voyais en cela un signe de capitalisation d’une franchise qui ne fournirait plus de nouveautés.

Heureux que j’étais donc cet été en voyant par hasard la parution de la nouvelle aventure de Yoko dans le mag Spirou en Aout dernier (j’étais bloqué pendant 5 longues heures en gare de Strasbourg, j’avais donc était rendre visite au « relay » pour choper un peu de lecture, c’est comme ça que j’ai réouvert un magazine Spirou après plusieurs années de boudage…).

J’ai pris mon mal en patience en me contentant de ce premier extrait en attendant la sortie de l’album… qui a eu lieu fin novembre et que j’ai pu lire la semaine dernière.

Et je dois dire que c’est un réel plaisir de retrouver ce personnage et son univers, l’effet nostalgique est là bien sur mais pas « que » !
La force de Leloup est d’avoir su créer un personnage particulièrement humain, sensible tout en entretenant un univers tres riche, jouant sur toute une palette de genres (historique, Science Fiction, fantastique, polar etc…)

Ce tome 25 est , pour moi, une réussite! Je l’attendais au tournant car j’avais été un peu déçu des 2 précèdents opus où l’héroïne, n’écoutant que son cœur, agissait, pour moi du moins, de façon un peu trop inconsidérée, voir même complètement irrationnelle !
Ici, on retrouve bien cette personne très sensible, mais qui reste cette fois plus responsable.

Les dessins quant à eux sont tout bonnement superbes, c’est un plaisir de revoir les Vinéens également… bref rien a redire sur ces points.

Ce tome est disponible en 2 éditions, une standard et une édition limitée « grand format » agrémentée de 32 pages de croquis, commentaires, explications… je n’ai pas encore eu loisir de voir cette édition mais il parait qu’elle vaut le détour !

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Yoko passe un pacte avec un automate du XIIIe siècle qui l’emmènera au cœur de la Terre… à la rencontre de son maître : Lucifer !

Accompagnée d’Emilia, Yoko Tsuno se rend en Ecosse chez Cécilia, dans un château anciennement hanté, pour résoudre un nouveau mystère : lors de la restauration des caves du château, un catafalque a été trouvé.
Celui-ci contenait un automate qui, selon d’anciens manuscrits, ne serait autre que la servante de Lucifer arrivée sur terre sur un animal diabolique !

Pour résoudre ce mystère, Yoko n’a d’autre choix que de descendre sous terre avec l’aide de la Vinéenne Khâny et de réanimer Zarka, la servante de Lucifer, avec qui elle conclura un pacte qui l’amènera à rencontrer celui qu’on appelle « le diable »…

À l’occasion de la sortie du tome 25 de Yoko Tsuno, les Éditions Dupuis propose un album de luxe où Roger Leloup, le créateur de la célèbre électronicienne japonaise, nous parle de son héroïne, de son nouvel album, de son passionnant métier.

Outre les pages couleur de La servante de Lucifer en grand format, cet album contient un dossier de 32 pages dans lequel l’auteur raconte la genèse de l’œuvre. Un making of reprenant de très nombreux documents inédits : croquis, crayonnés, études de personnages, etc.

Un album incontournable pour tous les fans de Yoko et pour ceux qui s’intéressent aux coulisses de la création d’une série mythique du 9e Art.

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L’épée de Vérité VI La Foi des Réprouvés

Ce tome ci n’a pas trainé!
Par rapport au tome qui l’a précédé, cette fois on ne quitte plus les personnages que l’on connait, du coup l’immersion est totale du début à la fin, même dans les moments les moins passionnants.
Un bon équilibre entre tranches de vie paisible et action, moment de bonheurs et calamités…
L’auteur a enrichi grandement la psychologie et le background de ses personnage, (et ceux qui me connaissent savent que j’adore la complexité chez les personnages de fiction, poussé à l’extrême, je jubile !!)

On retrouve ainsi Nicci, la sœur de l’obscurité qui avait donné du fil a retordre à Richard dans le tome 2.
Sa vie est détaillée, on comprends toutes ses motivations…
Même le terrible Empereur Jagang a droit a une exploration plus poussé de sa psyché.
Richard, le héros, lui aussi est traité différemment, ou plutôt a subi un retour aux sources, on retrouve un homme normal, il n’est plus le seigneur sorcier/guerrier tout puissant, au contraire il est contraint de devenir en quelque sorte esclave, ce qui rappel un peu son sort dans le tome 1 avec maitresse Denna par moment.

Terry Goodkind, nous immerge dans « l’Ancien Monde » dont on ne soupçonnait jusqu’alors pas l’immensité et l’importance, développant ainsi encore davantage son univers.
Autant le tome 5 pouvait s’apparenter à une étude sociologique, voir sur certains points économique, autant ici on est en plein récit d’aventure avec en fond, une critique dogmatique voir religieuse sur le comportement fanatique et la foi aveugle des sujets qui ne prennent plus la peine de penser et vivre par et pour eux même.
la leçon du tome est d’ailleurs The only sovereign you can allow to rule you is reason. (Le seul souverain donc j’accepte le joug est ma raison.)

L’auteur a fait un gros travail de recherche sur des points très précis que je ne vais pas énumérer ici mais cela ajoute un cachet réaliste bienvenue à l’ensemble.

Bref un tome que j’ai dévoré.

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un petit point sur la couverture de Keith Parkinson qui est absolument magnifique et qui a le mérite d’être complètement raccord avec l’histoire, c’est un moment primordiale qui a été illustré de façon extrêmement fidèle a ce que l’auteur décrit dans le livre.

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Alors que sa bien-aimée Kahlan est aux portes de la mort, Richard Rahl, qui se méfie plus que quiconque des prophéties, est confronté à une vision contraignante – une de celles qui coûtent un prix terrible. Cela signifierait enlever Kahlan de sa sûreté, tout en abandonnant son peuple à un destin sinistre.
Alors que des hordes sauvages se tiennent à porté pour envahir leur patrie, Richard et la dévotion de Kahlan, non seulement pour chacun d’eux, mais pour leur cause et leur devoir, est emporté dans la fureur descendante de la guerre. Dans cette agitation, Nicci, une femme du passé de Richard, hantée par les souvenirs qu’elle a de lui, prend une décision fatidique. En dépit de l’envie de Nicci à comprendre la source de l’invincible volonté de Richard, sa passion brûlante pour le détruire lui fait commettre l’impensable.

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L’épée de Vérité V L’Âme du Feu

Voilà je viens de refermer ce tome, après plusieurs semaines de lectures.
Un tome plus déroutant que les précédents, car plus original pourrait-on dire.
En effet pendant une bonne moitié du livre, nous ne suivons absolument pas les périples des personnages que nous connaissons et apprécions… à ce demander parfois si on ne s’est pas tromper de bouquin !

On suit ici essentiellement le destin d’un pays des Contrées du Milieu jusqu’alors inconnu : Anderith (il y a certainement eu quelques allusions auparavant mais ça relevait du détails si ce fut le cas) avec son lot de nouveaux personnages et d’intrigues. Une vision beaucoup plus politique et stratégique que nous montre l’auteur.
Quelques longueurs hélas, du au fait qu’on ne voit plus nos héros, laissés pourtant dans une sacrée panade, on a hâte de les retrouver, et on s’étonne que de chapitres en chapitres on reste coincé dans ce pays, avec ces personnages un peu pathétiques (Fitch, pour ne pas le citer, par exemple) sans vraiment savoir pourquoi… ce qui explique le fait aussi, que j’ai interrompu pendant plusieurs semaines ma lecture.
Et finalement, cette semaine, je m’y suis remis alors que je n’étais qu’a la moitié du volume, j’ai quasiment passé une nuit blanche dessus la nuit dernière, tout les fils de l’intrigue concoctés par l’auteur se regroupent, pour tisser une toile cohérente, limpide, passionnante au final, où on comprends la nécessité de cet intermède dans ce pays qu’est Anderith.
Une approche historique, sociale, avec une critique de nos sociétés actuelles finalement, basé sur le mensonge, la manipulation de l’opinion des masses (la leçon de ce tome : « Mind what people do, not only what they say, for deeds will betray a lie. » – « Fiez-vous aux actes des autres, pas seulement à leurs paroles, parce que leurs actes les trahissent, chaque fois qu’ils mentent. »)… sans oublier de faire avancer le fil rouge de la saga, cette montée en puissance qu’on attends depuis le tome 3 : l’avancé des hordes de l’empereur Jagang.

Bref Terry Goodkind maitrise encore une fois son sujet, malgré quelques longueurs qui laissait présager un tome moyen, il réussit a inverser complètement la tendance faisant en sorte qu’en fermant ce volume on regrette qu’il ne soit déjà fini !!

Conclusion, je cours dès que possible me procurer le tome 6 :p.

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Pour sauver sa vie et son amour, il faut parfois faire d’énormes sacrifices.
Richard et Kahlan le savent mieux que personne, mais peut-être pas encore à quel point…

car pour arracher à la mort l’homme qu’elle aime, la Mère Inquisitrice a prononcé le nom des trois Carillons. Sans le vouloir, elle a ainsi invoqué des êtres de l’au-delà et libéré une puissance destructrice inimaginable.

On raconte que les trois Carillons volent les âmes des vivants et absorbent toute la magie du monde !

Richard, Kahlan et Zedd se lancent dès lors dans une effrayante course contre la montre. S’ils perdaient leurs pouvoirs magiques, comment pourraient-ils s’opposer à l’invasion des hordes du terrible empereur Jagang ?

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Death Bell : nanar de la semaine ?

Suite à ma ballade a Lille ce mercredi, j’ai élaboré une liste de film a voir, dont pas mal de « nanars » (a force de relater, ces derniers temps, à qui voulait bien l’entendre, mes fameuses « soirées nanars » entre potes d’il y a quelques années, ça m’a donné envie de m’y replonger).

Je commence donc avec Death Bell, film horrifique coréen de 2009 qui est vendu comme un mix entre Batlle Royale et Saw… Ce qui n’est absolument pas le cas mais bon…

Synopsis :

C’est la période des examens dans un lycée privé coréen. A l’issue des épreuves, les vingt meilleurs élèves de la session – dont l’annonce est publique via le réseau d’écrans installé dans les couloirs de l’établissement – sont choisis par le corps enseignant pour former une classe, d’élite et temporaire, à même d’en remontrer aux étudiants échangés avec une prestigieuse école anglaise. Comme s’ils ne travaillaient pas assez, les heureux élus se réunissent un week-end pour améliorer, encore et toujours, leur enseignement. Sur le point de démarrer son cours exceptionnel, Chang-Wook, le prof principal de la belle Ina, constate sans s’inquiéter que l’une des élèves manque à l’appel. C’est pendant le cours d’anglais de la rigide So-young que l’absente fait son apparition ; non pas dans la salle, mais sur un écran de télévision. Plongés dans l’étude d’un document vidéo dans la langue de Shakespeare, les premiers de la classe voient le programme interrompu par un flux en direct, de leur camarade enfermée dans un aquarium. Une voix off leur explique que tous les présents vont subir un nouvel examen ; à chaque mauvaise réponse, un élève mourra. La meilleure élève du lycée décède sous les yeux impuissants des enseignants et des adolescents. Sommés de ne pas quitter l’établissement sous peine de représailles violentes, les prisonniers vont se plier au jeu de piste de l’assassin, qui s’attaque au classement des élèves par ordre décroissant. Rapidement, ce sera le tour de Mong-hyo, la meilleure amie d’Ina. Et notre héroïne sera la suivante

 

Assez bon succès à sa sortie en Corée du sud à l’été 2009 (il faut dire qu’il est le seul film horrifique a sortir a ce moment là), ce film a pourtant bien des lacunes… sans être franchement mauvais, il pêche par son originalité (le thème d’un lycée « assiégé » où les élèves tombent comme des mouches est archi utilisé dans le cinéma asiatique, et japonais en particulier – Wizard of the Darkness notamment, même si celui-ci a une connotation nettement + « fantastique ») et surtout par son montage et scenario souvent incohérent : le réalisateur, en voulant brouiller les pistes, s’égare trop dans la multitude de genres – on veut nous faire croire tour à tour à l’intervention d’un fantôme vengeur, a une invasion de zombies des plus ridicule même et au final (et heureusement d’ailleurs car le coup du fantôme me serait resté en travers de la gorge) il ne s’agit que d’un « faux-fantastique », plus « réaliste ».

Hélas, on fini par se désintéresser des « épreuves », a se demander même a quoi elles servent puisque de toute façon, quelques soit les réussites de celles-ci, le massacre continu parmi les élèves. C’est la principale incohérence du film, l’idée de départ n’est qu’un prétexte à une succession d’effets visuels plus ou moins gores. Les personnages réagissent parfois bizarrement aussi (genre pour être plus en sureté, certains refusent de rester groupés pour mieux se jeter dans la gueule de l’assassin… c’était couru d’avance) En conclusion, je dirais simplement que ça se laisse regarder, dommage pour ces zones d’ombres mais on suit sans se prendre la tète ce film fait d’énigmes et de meurtres exacerbés… un film « pop-corn » comme j’aime les appeler. Ça plaira aux amateurs du genre.

Pour finir, le trailer du film  :

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Savage Dragon 01 (VF chez Delcourt)

Un classique assez attendu par les connaisseurs de Comics., je me devais de l’acheter (même si ça fait déjà 1 an et demi que je n’ai plus rien acheté en comics)C’est un pari assez risqué pour l’éditeur Delcourt car cette série est très longue d’une part (161 numéros aux USA pour le moment) et surtout a fait un flop immense lors de la 1ere tentative d’édition française en 1996 chez SEMIC.

En effet, à l’époque SEMIC qui allait perdre bientôt la licence MARVEL, tentait sa chance avec les séries IMAGE franchement créées par des auteurs dissidents de MARVEL. Savage Dragon d’Erik Larsen (connu surtout pour avoir succédé à Todd McFarlane sur Spiderman au début des années 90) faisait donc parti du lot.Après un Hors Série présentant la mini série de 3 numéros US, Semic lançât la série régulière le temps de 4 volumes (soit 8 numéros US seulement) avant de jeter l’éponge faute de ventes suffisantes.
Ce fut le 1er grand flop de l’éditeur (même la catastrophique série YoungBlood a duré plus longtemps c’est dire !).

Pourtant, aux USA, la série continua son petit bonhomme de chemin et fait rare, fut toujours écrite par son créateur !
Faisant de cette série une exception absolue chez IMAGE dont tous les fondateurs avait abandonné leurs créations après quelques numéros.

Erik Larsen se lâche complètement sur sa série : du Super Héros sans prise de tête, fun, qui se lit très vite, mais petit à petit l’univers prend forme, s’étoffe d’une galerie de personnages improbables, qui font désormais de Savage Dragon, un Classique.

Vu sa longévité outre atlantique, il était vraiment étonnant qu’aucun éditeur ne s’y intéresse a nouveau !
Longtemps, un retour chez Semic était envisagé mais cela restait l’arlésienne de l’éditeur.
Delcourt (qui a embauché une grande partie du staff de Semic pour sa collection comics) ravi donc tous ceux qui attendaient ce retour !

L’élection d’Obama a du jouer sur ce point puis qu’en effet Savage Dragon fut la première série a soutenir ouvertement le futur président lors de la campagne, bénéficiant ainsi d’une pub colossale, nécessitant plusieurs retirages des numéros où apparaissent Obama ! Bref un coup de PUB envié et copié rapidement par d’autres (dont MARVEL sur Spiderman).

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L’épée de Vérité III Le Sang de la Déchirure

C’est ma lecture du moment.
J’en avais fait une petite allusion lors du billet précédent: la saga The Sword of Truth de Terry Goodkind est un incontournable pour tout fan de Fantasy.

Après un petit détour sur une autre saga (cf mon billet précédent) je reviens aux sources (c’est le cas de le dire) à l’occasion de la diffusion au USA de la saison 2 de Legend of the Seeker, l’adaptation TV des romans (1 saison équivalant à un tome).
Pour info, la saison 1 est actuellement diffusée en France sur NRJ12.
Cette adaptation démarrait bien, mais a pris bien trop de liberté lors de la saison 1, du coup la saison 2, bien que reprenant une partie de la trame du tome 2 est bien caduc et part complètement dans une direction qui lui est propre, mieux vaut arrêter de comparer aux romans maintenant.

Bref ça m’a donné envie de me remettre aux romans donc j’attaque maintenant la lecture du tome 3.
J’ai un peu d’appréhension car apparemment il a déçu quelques fans, mais comme pour tout, j’aime me faire ma propre opinion :p .

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La barrière qui séparait l’Ancien et le Nouveau Monde a été brisée. Des forces anciennes viennent assiéger les Contrées du Milieu. Des forces si terrifiantes que, la dernière fois qu’elles ont frappé, il y a 3000 ans, on n’a pu les repousser qu’en murant l’Ancien Monde à l’aide d’une barrière magique infranchissable. A présent celle-ci n’est plus, et Richard Rahl et Kahlan Amnell sont les seuls à pouvoir faire face aux puissances maléfiques qui vont déferler. Richard est le Sourcier de Vérité, mais il est aussi un sorcier de guerre, le premier depuis des millénaires. Quant à Kahlan, sa bien-aimée, elle se cache loin de lui, traquée par des fanatiques qui ont entrepris d’assassiner tous les possesseurs de magie. Ils se font appeler le Sang de la Déchirure, ils torturent et tuent des innocents en prétendant lutter contre le Mal. Alors que règnent la manipulation et la guerre, Richard devra tout faire pour empêcher une apocalypse d’une sauvagerie inimaginable : accepter le pouvoir qu’il a hérité de son père et utiliser toutes ses ressources magiques pour vaincre l’ennemi, sauver Kahlan et refermer le portail.

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Le Trône de Fer (A Game of Thrones)

Apres la saga de L’épée de Vérité par Terry Goodking, dont l’adaptation en série TV sous le nom de Legend of the Seeker avait attiré mon attention (elle devrait être diffusée bientôt en France d’ailleurs). Sur les conseils d’une amie, j’entame maintenant une autre grande saga de fantasy en roman : Le Trône de Fer
Le Trône de fer est une série de fantasy écrite par George R. R. Martin. Il s’agit de son œuvre la plus connue. Elle est à l’origine d’un jeu de cartes et d’un jeu de société très connus en Amérique du Nord.
Ces livres sont connus pour leurs personnages extrêmement détaillés et vivants, leurs renversements radicaux de situations, et leurs intrigues politiques. Dans un genre où la magie tient généralement le premier rôle, cette série fait au contraire rarement appel à celle-ci, qui est décrite au début du roman comme un phénomène ayant existé mais ayant pratiquement disparu ; cela ne la rend que plus intrigante.

Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes…
En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d’homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants.
Au nord du Mur colossal qui protégeait le royaume, se massèrent soudain des forces obscures ; au sud, l’ordre établi chancela, la luxure et l’inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité.
Pour préserver de l’ignominie les siens et la dynastie menacés se dresse alors, armé de sa seule droiture, le duc Stark de Winterfell, aussi rude que son septentrion natal.
Mais, en dépit du pouvoir immense que vient de lui conférer le roi, a-t-il quelque chance d’endiguer la tourmente qui se lève ?

Dans la lignée des Rois Maudits et d’Excalibur, Le Trône de Fer plonge le lecteur, sans lui laisser reprendre souffle, dans un univers de délices et de feu.

L’épique et le chevaleresque côtoient sans cesse le vil et le démoniaque.
La bravoure et la loyauté se heurtent à la duplicité et à la fourberie.
Mais dans ce tourbillon d’aventures cruelles, ce sont finalement l’amour, la tendresse, l’indestructible force de l’amitié qui rayonnent au-dessus des ténèbres.

Bon je n’en suis qu’au début mais ce roman a tout pour me plaire : de nombreux personnages complexes, avec plein de défauts (c’était un peu ce que je reprochais à L’épée de Vérité, le héros est trop « parfait »), le contexte sociopolitique est bien ancré, c’est épique, riche en rebondissement, et c’est surtout humain !
L’écriture de l’auteur est fluide, ça se lit très bien !
Le seul souci pour le moment, c’est que vu le nombre de personnage, on n’a pas intérêt a faire une pause trop longue entre deux chapitres, sinon on ne sait plus qui et qui ! C’est un roman qui demande une assiduité importante, ça se lit d’une traite !

J’y reviendrai surement quand j’aurai fini la saga.

A noter aussi que la chaine américaine HBO a mise en chantier une série TV qui devrait apparaître d’ici 2010 !

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A Moment to Remember

Vu lundi soir, je me décide à en parler tant cela m’a marqué.

Attention, bouleversant est le maître mot de ce film!

A vos mouchoirs…

Synopsis, par allo-ciné :

Kim Su-jin, une jeune femme dont le père est chef de chantier fait la rencontre de Choi Chul-Soo, un employé sous la responsabilité de son père. Les deux jeunes gens vont peu à peu tomber amoureux l’un de l’autre. Malgré le désaccord du père de la jeune femme le couple se marie mais bien vite les médecins vont se rendre comptent que Kim Su-jin souffre d’amnésie…

Au vu du synopsis, on peut s’attendre au pire tant le domaine du mélodrame est délicat.

Il ne faut pas grand-chose pour casser l’harmonie nécessaire à la réussite de ce genre d’histoires.

Mais ce film n’est pas un vulgaire mélo, comme il en sort par douzaine.

Ce film fait partie des plus beaux films coréens, c’est une petite perle … Un drame, touchant et des personnages attachants.

De tels monuments de finesse et d’émotions ne courent pas les rues.

Le plus agréable en effet, est la délicatesse avec laquelle le réalisateur aborde le thème de la maladie. Aucune lourdeur ni abus de sirop ne plombent cette magnifique histoire d’amour, unissant ce charpentier bourru et cette jeune fille à qui rien ne laisse présager du malheur qui tape à sa porte.

La propension du cinéma coréen à explorer les différentes facettes de l’amour ne cessera de m’émerveiller (J’ai auparavant était victime de l’œuvre de Kwak Jae-yong passé maître dans cet art).

Là où le cinéma français s’enlise dans la comédie romantique à l’humour gras et le cinéma US dans celle de la route aux clichés, les coréens choisissent celle du cinéma qui sonne vrai.

Certes la forme est classique, mais ce qui prime c’est le résultat.. Dès le début de A Moment to Remember, on sent que quelque chose ne colle pas avec cette jeune fille. Elle semble être la plus ravissante étourdie qui soit… a moins qu’un problème de plus grande envergure soit a l’oeuvre…

Là où d’autres réalisateurs nous auraient infligés la maladie et sa chute irrémédiable dès le premier quart d’heure, Lee Jae-han joue la carte de la lenteur salvatrice.

Par touches minimes mais suffisantes pour faire comprendre de quoi il retourne, il installe les pièces de son échiquier.

En nous imbriquant lentement et sûrement dans la vie de ses protagonistes, il rend la lente dégradation de l’héroïne encore plus pénible.

La deuxième heure du film peut être, de ce fait, parfois bien pénible, on pleure a chaudes larmes régulièrement.
La musique n’est pas en reste non plus et appuie bien le propos.

 

Le duo d’acteurs menant la barque de cette histoire est criant d’humanité, une qualité qui de plus en plus dans l’univers si aseptisé du mélo a tendance à manquer. Mention spéciale à l’acteur Jeong Woo-seong, car c’est sur lui que repose la plus grande partie de l’histoire.

Dans ce film, On retrouve également la sublime Son Ye-jin, qui m’avait déjà bien ému dans le magnifique The Classic du génialissime réalisateur/scénariste Kwak Jae-yong (My sassy girl, Windstruck, … ) et dans le petit film April Snow. Outre sa beauté, son jeu est juste, on ne peut qu’être séduit par son personnage.

A Moment to Remember réussit à faire exister, dans ce Director’s Cut (puisque c’est cette version que j’ai vu), des personnages bouleversants de réalisme, attachants au possible.

Là où d’autres auraient sombré face à la difficulté du sujet, ce film se paye le luxe de rester à flot pendant presque deux heures et demi, et de nous faire voir aussi au-delà de l’histoire.

La réflexion sur ce que représente l’amour dans notre existence, lorsque celui-ci s’efface sous nos yeux, est passionnante.

De plus, comment ne pas chavirer pour cette fin… Tout le lent cheminement et le développement des personnages n’avaient pour but principal que de magnifier la fin de ce film qui vous fera mettre un genoux à terre.

Beau, émouvant et sincère, A Moment to Remember est un mélo de première classe, comme seuls les coréens sont capables d’en créer.

Pour finir, voici le trailer du film:

Hélas, ce film n’est toujours pas disponible en France, mais heureusement il existe en sous-titré français grâce au fansub ! Esperons qu’un jour, un éditeur français s’interessera a ce chef d’oeuvre.

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Code Geass: Lelouch of the Rebellion (コードギアス 反逆のルルーシュ)

Ça faisait un bon moment que je n’avais plus pris de temps pour mater un anime…depuis Une vie nouvelle (Hi atari ryôkô) adapté du manga de l’excellent Mitsuru Adachi, donc juin 2007 quand même !

Certaines personnes de mon entourage ces derniers temps ne parlaient que des nouvelles séries « mecha » comme Macross Frontier ou Gundam 00… J’ai donc fini par me renseigner sur le sujet! C’est a cette occasion que j’ai découvert la série Code Geass.

Le premier point qui a attiré mon attention a été que le character design fut confié au studio CLAMP, dont j’étais grand fan quand j’étais étudiant.(bref avant que ce groupe de mangakas ne produise que des produits bien commerciaux).
J’ai donc regardé le premier épisode par simple curiosité… et c’est parti pour une semaine marathon afin d’engloutir les 50 épisodes de cette série (2 saisons de 25).

Au Japon, la série a commencé sa diffusion sur MBS le 5 octobre 2006. La série fut planifiée sur 50 épisodes, mais sa diffusion fut interrompue à l’épisode 23 pour reprendre quelques mois plus tard avec deux épisodes supplémentaires, le 21 juillet 2007. La diffusion de la seconde moitié (pour l’occasion rebaptisée en Code Geass R2) a commencé le 6 avril 2008 sur MBS et s’est terminé le 28 septembre 2008, mettant fin à la série.

Contexte au début de la série :

Le 10 août 2010 du calendrier impérial, l’empire sacré de Britannia écrase les forces japonaises et conquiert le pays en moins d’un mois grâce à leur supériorité technologique (des « Mecha » nommés Knightmare).
Dans la défaite, le Japon perdit son indépendance et fut renommé Area 11. Les japonais quant à eux perdirent tous leurs droits et leur identité nationale etsont renommés Eleven. Ils furent déplacés dans des ghettos, cédant la majeure part du territoire aux colons britanniens. Pourtant des mouvements rebelles naissent et les nationalistes japonais continuent la lutte pour l’indépendance.

Sept ans plus tard, lors d’une altercation entre un groupe de rebelles Eleven et l’armée britannienne, un dénommé Lelouch Lamperouge entre en contact avec une jeune fille détenue par l’armée, Lelouch obtient d’elle le Geass, le « pouvoir de l’obéissance absolue » (dont on en saura plus par la suite) qui lui permet d’imposer sa volonté à toute personne qui croise son regard. Grâce à ce pouvoir, Lelouch va pouvoir mener son combat tant voulu contre Britannia afin de réaliser ses deux rêves : venger sa mère et créer un monde où sa sœur pourra vivre en paix en prenant la tête de la rebelion sous le nom de Zero


Il est extrêmement difficile de résumer la série tant celle ci est dense ! Beaucoup de mystères sur l’ensemble des personnages qui seront dévoilés petit à petit ! Difficile aussi de prévoir ce que le scénario nous réserve, il y a des retournements de situation à foison!
Le personnage principal lui même (et c’est là un des plus grands intérêts de la série) se montre détestable, on ne sait plus quoi penser de lui !! Il a un charisme fou, est capable d’actes de bonté et de bravoure mais n’hésitera pas à tuer les membres de sa propre famille ou à provoquer la mort de milliers d’innocents pour arriver à ses fins ! Et le pire c’est que tout chez lui est prémédité ! c’est un fin tacticien et stratège, tout est prévu sur le long terme.
La psychologie des personnages est bien développée et complexe (et après on nous dira encore que les animes c’est pour les gamins, alors que je ne suis pas sur que tout le monde soit capable de comprendre toutes les subtilités des intrigues).

Bref pour faire court, cette série bénéficie d’un scénario prenant et dense, d’un chara design vraiment superbe (les designs de clamp n’ont jamais été aussi bien animés). Le mecha design assez « bof » au début s’enrichit au fur et a mesure pour arriver a de magnifiques machines stylées. Les musiques ne sont pas en reste ce qui est un plus non négligeable pour moi. Je dois dire que je ne m’attendais pas a être aussi passionné par un anime récent.

Je ne sais pas si un éditeur français sortira cette série dans nos contrées car en France ils sont assez frileux pour les séries de « Mechas » (même si Code geass est loin de pouvoir se résumer a une série de Robots). Mais vu le succès de la série au japon et les prix qu’elle a reçu, il serai étonnant qu’aucun éditeur ne s’y intéresse (numéro 1 de l’Anime Grand Prix 2008, devant le fameux Gundam 00 excusez du peu !, numéro 1 aussi au classement des meilleurs personnages masculins (Lelouch), personnages féminins (C.C.) et doubleur pour Fukuyama Jun, doubleur de Lelouch)

J’invite ceux qui l’ont vu à donner leurs avis car j’avoue n’avoir pas été a l’aise pour cet article. Il y a tellement de choses a dire dessus, cet exercice s’avère ardu d’autant plus que je ne veux pas trop dévoiler l’histoire pour ne pas spoiler! Donc de petits commentaires pour compléter ne seront pas de trop (même si vous n’avez pas aimé^^).

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