Game of Thrones, la série TV

J’avais déjà brièvement parlé de cette formidable saga ici même, au moment où j’ai commencé la lecture des romans.
J’y reviens aujourd’hui à l’occasion de la diffusion en France de la série TV formidablement bien adaptée.
Elle vient de se terminer aux USA, j’ai visionné le dernier épisode (le 10ème) de la saison 1 hier soir.
La diffusion de la série en France a commencé le 5 juin 2011 sur Orange Cinéma Séries.

George R. R. Martin, l’auteur, avait annoncé en janvier 2007 que la chaîne de télévision HBO, importante productrice de séries télévisées, avait acquis les droits de son œuvre. Ce n’est qu’en avril 2009 qu’est venue la confirmation du lancement de la production d’un épisode pilote. Le tournage de ce pilote a eu lieu à l’automne 2009 en Irlande du Nord et au Maroc. Le tournage de la première saison, dont le budget est estimé entre 50 et 60 000 000 $, a continué en juillet 2010, en Irlande du Nord puis à Malte. La diffusion du premier épisode a eu lieu le 17 avril 2011 sur HBO.

Peu après la diffusion du premier épisode de la première saison, la chaîne HBO a officiellement donné son feu vert pour le tournage de la deuxième saison de la série, qui sera diffusée début 2012 et reprendra les événements se déroulant dans A Clash of Kings, le deuxième livre de la saga

Le bilan de cette première saison est plus que positif, c’est bien plus qu’une simple adaptation, c’est incroyablement fidèle aux romans!
Le rythme assez lent (et pourtant accrocheur) est respecté, les personnages sont interprétés avec brio, pas un seul ne déçoit! On retrouve toute la complexité, la richesse des personnages.

Toutes les intrigues parallèles du romans sont traités au travers des regards de chaque protagonistes (tout comme dans les romans où chaque chapitre est traité du point de vue d’un personnage en particulier, dans une région géographique particulière).

Je dirais même que la série apporte un plus indéniable dans la reconnaissance des personnages! En effet ils sont tellement nombreux que parfois en lisant les romans on était un peu perdu, il ne fallait pas trop attendre avant de lire la suite au risque de s’y perdre : on se demande régulièrement « mais c’est qui déjà celui là? »… bref la série, par son rythme, ses acteurs, ses décors, est d’un confort de visionnage indéniable !

Même ceux qui ne connaissent absolument pas les romans seront séduits par cette saga (comment ne pas l’être???)
Même ceux qui n’apprécient pas le genre « héroic-fantasy », seront subjugués devant ce chef d’œuvre ! Car justement, on ne peut pas dire que cela soit de l’heroic-fantasy, certes il y en a les bases, mais c’est avant tout un drame familiale, dont les intrigues politiques vont chambouler un monde qu’on pensait stabilisé, donnant un cachet « historique » à l’ensemble.

Le casting de la série est essentiellement composé d’acteurs britanniques dont le plus connus est Sean Bean (Boromir dans Le Seigneur des Anneaux.)

Il y a de multiples intrigues, dont l’importance de certaines ne sont pas encore perceptibles dans cette première saison.
On pense pouvoir anticiper la résolution de quelques unes d’entre-elles, et pourtant, toutes nos convictions s’écroulent en 1 seconde au détour d’une scène. C’est là un des nombreux plaisirs que l’on a droit en regardant cette série.

Ne passez pas à coté, elle fera date !
Je vous encourage aussi et surtout a vous mettre aux romans !

site web officiel de la série : http://www.hbo.com/game-of-thrones/index.html

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Yoko Tsuno 25 : La servante de Lucifer

http://remember2012.free.fr/remember/images/yokointro.gif 5 ans !
Il a fallu attendre 5 ans pour voir enfin une suite aux aventures de Yoko Tsuno, la création de l’excellent Roger Leloup.
Ne suivant plus trop l’actualité BD comme par le passé (où je lisais avidement tout les magazines d’infos BD style BoDoï et les mag des différents éditeurs, Spirou par exemple) je ne savais pas si l’auteur avait pris sa retraite ou s’il avait des problèmes de santé… car bon, il nous a quand même habitué a un rythme assez soutenu pendant longtemps (1 album tout les ans puis tout les 2 ans).
La parution des « INTÉGRALES » dans le style des autres séries DUPUIS « mythiques » comme tif et tondu ou les Spirou & Fantasio de Franquin, ne me rassurait guère, je voyais en cela un signe de capitalisation d’une franchise qui ne fournirait plus de nouveautés.

Heureux que j’étais donc cet été en voyant par hasard la parution de la nouvelle aventure de Yoko dans le mag Spirou en Aout dernier (j’étais bloqué pendant 5 longues heures en gare de Strasbourg, j’avais donc était rendre visite au « relay » pour choper un peu de lecture, c’est comme ça que j’ai réouvert un magazine Spirou après plusieurs années de boudage…).

J’ai pris mon mal en patience en me contentant de ce premier extrait en attendant la sortie de l’album… qui a eu lieu fin novembre et que j’ai pu lire la semaine dernière.

Et je dois dire que c’est un réel plaisir de retrouver ce personnage et son univers, l’effet nostalgique est là bien sur mais pas « que » !
La force de Leloup est d’avoir su créer un personnage particulièrement humain, sensible tout en entretenant un univers tres riche, jouant sur toute une palette de genres (historique, Science Fiction, fantastique, polar etc…)

Ce tome 25 est , pour moi, une réussite! Je l’attendais au tournant car j’avais été un peu déçu des 2 précèdents opus où l’héroïne, n’écoutant que son cœur, agissait, pour moi du moins, de façon un peu trop inconsidérée, voir même complètement irrationnelle !
Ici, on retrouve bien cette personne très sensible, mais qui reste cette fois plus responsable.

Les dessins quant à eux sont tout bonnement superbes, c’est un plaisir de revoir les Vinéens également… bref rien a redire sur ces points.

Ce tome est disponible en 2 éditions, une standard et une édition limitée « grand format » agrémentée de 32 pages de croquis, commentaires, explications… je n’ai pas encore eu loisir de voir cette édition mais il parait qu’elle vaut le détour !

http://remember2012.free.fr/remember/images/yoko25_couv.jpg

Yoko passe un pacte avec un automate du XIIIe siècle qui l’emmènera au cœur de la Terre… à la rencontre de son maître : Lucifer !

Accompagnée d’Emilia, Yoko Tsuno se rend en Ecosse chez Cécilia, dans un château anciennement hanté, pour résoudre un nouveau mystère : lors de la restauration des caves du château, un catafalque a été trouvé.
Celui-ci contenait un automate qui, selon d’anciens manuscrits, ne serait autre que la servante de Lucifer arrivée sur terre sur un animal diabolique !

Pour résoudre ce mystère, Yoko n’a d’autre choix que de descendre sous terre avec l’aide de la Vinéenne Khâny et de réanimer Zarka, la servante de Lucifer, avec qui elle conclura un pacte qui l’amènera à rencontrer celui qu’on appelle « le diable »…

À l’occasion de la sortie du tome 25 de Yoko Tsuno, les Éditions Dupuis propose un album de luxe où Roger Leloup, le créateur de la célèbre électronicienne japonaise, nous parle de son héroïne, de son nouvel album, de son passionnant métier.

Outre les pages couleur de La servante de Lucifer en grand format, cet album contient un dossier de 32 pages dans lequel l’auteur raconte la genèse de l’œuvre. Un making of reprenant de très nombreux documents inédits : croquis, crayonnés, études de personnages, etc.

Un album incontournable pour tous les fans de Yoko et pour ceux qui s’intéressent aux coulisses de la création d’une série mythique du 9e Art.

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L’épée de Vérité VI La Foi des Réprouvés

Ce tome ci n’a pas trainé!
Par rapport au tome qui l’a précédé, cette fois on ne quitte plus les personnages que l’on connait, du coup l’immersion est totale du début à la fin, même dans les moments les moins passionnants.
Un bon équilibre entre tranches de vie paisible et action, moment de bonheurs et calamités…
L’auteur a enrichi grandement la psychologie et le background de ses personnage, (et ceux qui me connaissent savent que j’adore la complexité chez les personnages de fiction, poussé à l’extrême, je jubile !!)

On retrouve ainsi Nicci, la sœur de l’obscurité qui avait donné du fil a retordre à Richard dans le tome 2.
Sa vie est détaillée, on comprends toutes ses motivations…
Même le terrible Empereur Jagang a droit a une exploration plus poussé de sa psyché.
Richard, le héros, lui aussi est traité différemment, ou plutôt a subi un retour aux sources, on retrouve un homme normal, il n’est plus le seigneur sorcier/guerrier tout puissant, au contraire il est contraint de devenir en quelque sorte esclave, ce qui rappel un peu son sort dans le tome 1 avec maitresse Denna par moment.

Terry Goodkind, nous immerge dans « l’Ancien Monde » dont on ne soupçonnait jusqu’alors pas l’immensité et l’importance, développant ainsi encore davantage son univers.
Autant le tome 5 pouvait s’apparenter à une étude sociologique, voir sur certains points économique, autant ici on est en plein récit d’aventure avec en fond, une critique dogmatique voir religieuse sur le comportement fanatique et la foi aveugle des sujets qui ne prennent plus la peine de penser et vivre par et pour eux même.
la leçon du tome est d’ailleurs The only sovereign you can allow to rule you is reason. (Le seul souverain donc j’accepte le joug est ma raison.)

L’auteur a fait un gros travail de recherche sur des points très précis que je ne vais pas énumérer ici mais cela ajoute un cachet réaliste bienvenue à l’ensemble.

Bref un tome que j’ai dévoré.

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un petit point sur la couverture de Keith Parkinson qui est absolument magnifique et qui a le mérite d’être complètement raccord avec l’histoire, c’est un moment primordiale qui a été illustré de façon extrêmement fidèle a ce que l’auteur décrit dans le livre.

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Alors que sa bien-aimée Kahlan est aux portes de la mort, Richard Rahl, qui se méfie plus que quiconque des prophéties, est confronté à une vision contraignante – une de celles qui coûtent un prix terrible. Cela signifierait enlever Kahlan de sa sûreté, tout en abandonnant son peuple à un destin sinistre.
Alors que des hordes sauvages se tiennent à porté pour envahir leur patrie, Richard et la dévotion de Kahlan, non seulement pour chacun d’eux, mais pour leur cause et leur devoir, est emporté dans la fureur descendante de la guerre. Dans cette agitation, Nicci, une femme du passé de Richard, hantée par les souvenirs qu’elle a de lui, prend une décision fatidique. En dépit de l’envie de Nicci à comprendre la source de l’invincible volonté de Richard, sa passion brûlante pour le détruire lui fait commettre l’impensable.

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L’épée de Vérité V L’Âme du Feu

Voilà je viens de refermer ce tome, après plusieurs semaines de lectures.
Un tome plus déroutant que les précédents, car plus original pourrait-on dire.
En effet pendant une bonne moitié du livre, nous ne suivons absolument pas les périples des personnages que nous connaissons et apprécions… à ce demander parfois si on ne s’est pas tromper de bouquin !

On suit ici essentiellement le destin d’un pays des Contrées du Milieu jusqu’alors inconnu : Anderith (il y a certainement eu quelques allusions auparavant mais ça relevait du détails si ce fut le cas) avec son lot de nouveaux personnages et d’intrigues. Une vision beaucoup plus politique et stratégique que nous montre l’auteur.
Quelques longueurs hélas, du au fait qu’on ne voit plus nos héros, laissés pourtant dans une sacrée panade, on a hâte de les retrouver, et on s’étonne que de chapitres en chapitres on reste coincé dans ce pays, avec ces personnages un peu pathétiques (Fitch, pour ne pas le citer, par exemple) sans vraiment savoir pourquoi… ce qui explique le fait aussi, que j’ai interrompu pendant plusieurs semaines ma lecture.
Et finalement, cette semaine, je m’y suis remis alors que je n’étais qu’a la moitié du volume, j’ai quasiment passé une nuit blanche dessus la nuit dernière, tout les fils de l’intrigue concoctés par l’auteur se regroupent, pour tisser une toile cohérente, limpide, passionnante au final, où on comprends la nécessité de cet intermède dans ce pays qu’est Anderith.
Une approche historique, sociale, avec une critique de nos sociétés actuelles finalement, basé sur le mensonge, la manipulation de l’opinion des masses (la leçon de ce tome : « Mind what people do, not only what they say, for deeds will betray a lie. » – « Fiez-vous aux actes des autres, pas seulement à leurs paroles, parce que leurs actes les trahissent, chaque fois qu’ils mentent. »)… sans oublier de faire avancer le fil rouge de la saga, cette montée en puissance qu’on attends depuis le tome 3 : l’avancé des hordes de l’empereur Jagang.

Bref Terry Goodkind maitrise encore une fois son sujet, malgré quelques longueurs qui laissait présager un tome moyen, il réussit a inverser complètement la tendance faisant en sorte qu’en fermant ce volume on regrette qu’il ne soit déjà fini !!

Conclusion, je cours dès que possible me procurer le tome 6 :p.

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Pour sauver sa vie et son amour, il faut parfois faire d’énormes sacrifices.
Richard et Kahlan le savent mieux que personne, mais peut-être pas encore à quel point…

car pour arracher à la mort l’homme qu’elle aime, la Mère Inquisitrice a prononcé le nom des trois Carillons. Sans le vouloir, elle a ainsi invoqué des êtres de l’au-delà et libéré une puissance destructrice inimaginable.

On raconte que les trois Carillons volent les âmes des vivants et absorbent toute la magie du monde !

Richard, Kahlan et Zedd se lancent dès lors dans une effrayante course contre la montre. S’ils perdaient leurs pouvoirs magiques, comment pourraient-ils s’opposer à l’invasion des hordes du terrible empereur Jagang ?

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Death Bell : nanar de la semaine ?

Suite à ma ballade a Lille ce mercredi, j’ai élaboré une liste de film a voir, dont pas mal de « nanars » (a force de relater, ces derniers temps, à qui voulait bien l’entendre, mes fameuses « soirées nanars » entre potes d’il y a quelques années, ça m’a donné envie de m’y replonger).

Je commence donc avec Death Bell, film horrifique coréen de 2009 qui est vendu comme un mix entre Batlle Royale et Saw… Ce qui n’est absolument pas le cas mais bon…

Synopsis :

C’est la période des examens dans un lycée privé coréen. A l’issue des épreuves, les vingt meilleurs élèves de la session – dont l’annonce est publique via le réseau d’écrans installé dans les couloirs de l’établissement – sont choisis par le corps enseignant pour former une classe, d’élite et temporaire, à même d’en remontrer aux étudiants échangés avec une prestigieuse école anglaise. Comme s’ils ne travaillaient pas assez, les heureux élus se réunissent un week-end pour améliorer, encore et toujours, leur enseignement. Sur le point de démarrer son cours exceptionnel, Chang-Wook, le prof principal de la belle Ina, constate sans s’inquiéter que l’une des élèves manque à l’appel. C’est pendant le cours d’anglais de la rigide So-young que l’absente fait son apparition ; non pas dans la salle, mais sur un écran de télévision. Plongés dans l’étude d’un document vidéo dans la langue de Shakespeare, les premiers de la classe voient le programme interrompu par un flux en direct, de leur camarade enfermée dans un aquarium. Une voix off leur explique que tous les présents vont subir un nouvel examen ; à chaque mauvaise réponse, un élève mourra. La meilleure élève du lycée décède sous les yeux impuissants des enseignants et des adolescents. Sommés de ne pas quitter l’établissement sous peine de représailles violentes, les prisonniers vont se plier au jeu de piste de l’assassin, qui s’attaque au classement des élèves par ordre décroissant. Rapidement, ce sera le tour de Mong-hyo, la meilleure amie d’Ina. Et notre héroïne sera la suivante

 

Assez bon succès à sa sortie en Corée du sud à l’été 2009 (il faut dire qu’il est le seul film horrifique a sortir a ce moment là), ce film a pourtant bien des lacunes… sans être franchement mauvais, il pêche par son originalité (le thème d’un lycée « assiégé » où les élèves tombent comme des mouches est archi utilisé dans le cinéma asiatique, et japonais en particulier – Wizard of the Darkness notamment, même si celui-ci a une connotation nettement + « fantastique ») et surtout par son montage et scenario souvent incohérent : le réalisateur, en voulant brouiller les pistes, s’égare trop dans la multitude de genres – on veut nous faire croire tour à tour à l’intervention d’un fantôme vengeur, a une invasion de zombies des plus ridicule même et au final (et heureusement d’ailleurs car le coup du fantôme me serait resté en travers de la gorge) il ne s’agit que d’un « faux-fantastique », plus « réaliste ».

Hélas, on fini par se désintéresser des « épreuves », a se demander même a quoi elles servent puisque de toute façon, quelques soit les réussites de celles-ci, le massacre continu parmi les élèves. C’est la principale incohérence du film, l’idée de départ n’est qu’un prétexte à une succession d’effets visuels plus ou moins gores. Les personnages réagissent parfois bizarrement aussi (genre pour être plus en sureté, certains refusent de rester groupés pour mieux se jeter dans la gueule de l’assassin… c’était couru d’avance) En conclusion, je dirais simplement que ça se laisse regarder, dommage pour ces zones d’ombres mais on suit sans se prendre la tète ce film fait d’énigmes et de meurtres exacerbés… un film « pop-corn » comme j’aime les appeler. Ça plaira aux amateurs du genre.

Pour finir, le trailer du film  :

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